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1939/1945: Chenaisiens morts pour la France

Publié le 30/08/2018 à 18:24 par lechenayou Tags : voiture paysage jeune marne course prix sur center mer afrique france argent voyage chez enfants travail mort nuit

Pour la guerre 39-45, sur notre monument aux morts, nous avons 4 noms de gravés:

BLANCHARD André

BONNET Henri,

FOUCHE Alcide,

GIBOUIN André

Nous allons retracer brièvement leurs parcours. Nous y ajouterons 3 autres noms:

CROUINEAU Marcel, né et passé toute sa jeunesse à Chenay avant d’aller sur Exoudun en 1936.

SABOURIN Eugène qui est né dans notre commune et parti très jeune à Soudan avec ses parents.

HURSAULT Robert qui habitait Brieuil et dont la veuve travailla et habita à Chenay.

Et le soldat inconnu.

(présentation par ordre chronologique des décès) :

 

HURSAULT Robert mort le 09 juin 1940

Né à Prailles le 10 décembre 1909, fils de Louis HURSAULT et de Mathilde MORISSON.

Passe le conseil de révision à Celles en 1930: Bon pour le service - matricule 2317 du bureau de recrutement de Niort.

Fait son service militaire au 5e Régiment de Cuirassiers du 20 octobre 1930 au 12 octobre 1931; obtient ses permis de conduire motos, autos et poids lourds.

Se marie à Brieuil en 1932 avec Louise ROUVREAU et exerce la profession de cultivateur.

Fait 2 périodes de réserve du 09 au 29 octobre 1933 au 5e Régiment de cuirassiers et du 11 au 25 septembre 1938 au 1e Régiment de Dragons

 

39/45: il est mobilisé le 27 août 1939 comme soldat de 2e classe à l'escadron Hors Rang du 15e Groupe de Reconnaissance Divisionnaire de l'Infanterie.

Le 9 juin 1940, il se trouve dans la zone des combats entre Blanzy et St Loup (Ardennes). Les combattants essaient de repousser les allemands qui ont franchi l’Aisne entre Blanzy et Château-Porcien. A 19h30 entre St Loup et Roizy (Ardennes) il conduit dans sa voiture sanitaire 4 blessés, quand à 500m de Roizy, à la cote 106 exactement, son véhicule est pris sous un violent bombardement, l'ambulance s'embrase, Robert décède brûlé vif. Il est enterré dans le cimetière communal de St Etienne sur Suippe.

Il avait 3 enfants .

Son corps sera rapatrié, il repose désormais au cimetière communal de Chenay.

 

BONNET Henri Marcel mort le 10 juin 1940

Né le 07 avril 1917 au Breuil de Chenay , fils de Samuel BONNET et d’Eugènie TANNEAU cultivateurs au Breuil.

Passe le conseil de révision à Lezay en 1937 : Bon pour le service armé - matricule 454 du bureau de recrutement de Niort.

Cultivateur avant son engagement dans l’armée.

Fait la préparation militaire. Formé au fusil mitrailleur et aux mitrailleuses. Obtient le grade de Sergent.

Engagé le 15 octobre 1937

Réengagé pour un an le 14 avril 1939 au 5e Régiment d'Infanterie 10e Compagnie.

 

39/45: au moment de l'offensive allemande en juin 1940, son régiment est sur les bords de l'Aisne. Le10 juin1940 Henri se trouve au bord du canal latéral à l'Aisne au droit du village de Vieux-les-Asfeld (Ardennes). Ses camarades de combat et lui sont pris sous le feu de l'artillerie allemande. Un groupe a pu s'échapper par un défilé mais Henri est mortellement blessé et sera retrouvé et enterré dans le talus du fossé au bord du chemin de Halage.

Les soldats survivants seront fait prisonniers et se retrouveront en Allemagne.

Il sera exhumé et mis dans dans le cimetière militaire de Floing (Ardennes), tombe individuelle N° 1269.

 

CROUINEAU Marcel mort le 14 juin 1940

Né à Chenay le 03 juin 1912, fils d’Eugène CROUINEAU et de Anna CHOPIN

Passe devant le conseil de révision à Lezay en 1931. matricule N° 1684 du bureau de recrutement de Niort. Profession, mécanicien. Engagé volontaire

S’engage pour 18 mois le 07 octobre 1931 à l’intendance militaire de Niort du 15e escadron d’autos mitrailleuses de cavalerie. Devient brigadier le 17 avril 1932. Passe au 2e groupe d’autos mitrailleuses de cavalerie le le 01 janvier 1933. Termine son engagement le 06 avril 1933.

Se marie le 3 février 1934 avec Marcelle MEUNIER.

Fait une période de réserve du 29 octobre au 18 novembre 1934 au 18e Dragons.

S’installe à Loubigné d’Exoudun en 1936 comme maréchal-ferrant.

 

39/45 : mobilisé le 04 septembre 1939 au 14e Régiment de Dragons portés.

Juin 1940, c’est la débâcle, pendant un certain temps nul ne saura ce qu’il est advenu de Marcel. Des témoignages contradictoires sur sa disparition seront rapportés par différents soldats. Officiellement il décède le 14 juin 1940 à Connantre (Marne), tué par l’aviation allemande à son poste, au fusil mitrailleur.

Recevra la Médaille militaire à titre posthume ;

Il avait 3 enfants.

Inhumé à la nécropole nationale de la ferme de Suippes carré 39/45 tombe 2052

 

GIBOUIN André Gaston mort le 23 novembre 1943

Né le 19 décembre 1921 à Bizon de Chenay (79) fils de GIBOUIN Emile et TANNEAU Léontine cultivateurs à Bizon.

Après l'école primaire il fait quelques études et trouve un travail de commis de perception. Pendant la guerre il est en poste à Parthenay mais revient régulièrement chez ses parents à Bizon car il n'est pas marié.

Etant de la classe 1941, il n'a pas passé le conseil de révision et après l'armistice pas de service militaire. Alors cette jeunesse a été "invitée" par l'Etat français et les autorités allemandes à aller travailler en Allemagne pour le compte du STO (Service du Travail Obligatoire).

André n'a pas envie d'aller travailler pour les allemands, alors il fait son baluchon et se dirige vers l'Espagne et de là, essayer d'aller en Angleterre. Malheureusement sa cavale va se terminer le 05 juillet 1943 près de Dax (Landes). Il est arrêté par la gestapo de Bordeaux et emprisonné au fort du Hâ à Bordeaux pour le motif : réfractaire au STO. Le 07 août 1943 il est transféré au camp d'internement de Royallieu à Compiègne.

Royallieu est le deuxième camp de transit et d’internement après Drancy, c'est l'antichambre de la déportation des prisonniers politiques , réfractaires STO...

Il n'a pas pu s'échapper, ni s'évader alors le 03 septembre 1943 il est embarqué dans un train avec environ 940 autres détenus, destination Buchenwald. Entassés dans des wagons à bestiaux, ils n'arriveront pas tous au bout du voyage, certains sont décédés et 19 ont pu s'évader. Le 04 septembre le train arrive en gare de Weimar, de là, les déportés font les 8 kilomètres à pied pour rejoindre le camp de Buchenwald. Après une mise en quarantaine ils sont affectés dans différentes unités de travail. Fin septembre André, matricule 20 864, n'échappe pas à l'un des kommandos les plus durs, celui de DORA (Deutch Organisation Reichs Arbeit). Ce kommando a pour tâche d'aménager une usine dans des galeries existantes de la colline de Kohnstein entre les petites villes de Ellrich et de Nordhausen, cette usine est prévue pour construire les V1 et V2 car l'usine de Peenemünde a été bombardée par les Anglais.

Les conditions de travail sont pénibles: les ouvriers vivent dans le tunnel, mal nourris et aucune hygiène. Malade depuis quelques jours André Gibouin, du kommando "Spritz Maller", est décédé dans la nuit du 23 novembre 1943

Le lendemain matin ses camarades d'infortune Bernard Trutt, de Charleville, Roger Hostein de Tours et Robert Willette de Novéant (Moselle) se sont inclinés devant sa dépouille déposée devant la porte des blocs-tunnels I-II

 

FOUCHE Alcide mort le 2 février 1944

Né à Chey le 15 décembre 1911, fils de FOUCHE François Julien et de NAUD Marie

Son père est "mort pour la France" le 28 août 1918 à Chavigny (Aisne).

Il passe devant le conseil de révision militaire à Lezay en 1931. Matricule N° 1570 du bureau de recrutement de Niort. Profession Maçon. Engagé volontaire.

S’engage pour 18 mois le 07 octobre 1931 à Niort au 1e Régiment de Génie - Caporal le 1 avril 1932 - Caporal-chef le 27 juillet 1932 - Se réengage le 6 avril 1933 à Strasbourg toujours au 1e Régiment de Génie - Sergent le 16 septembre 1933 - Admis dans le corps des sous-officiers de carrière le 7 octobre 1936 - Chef de section du Génie (sapeurs mineurs) le 17 juin 1937 - Sergent-chef le 1 juin 1939 - Volontaire pour l’Afrique du nord - Affecté au 19e Régiment du Génie à Hussein-Dey (banlieue d’Alger) - Quitte la France le 6 juillet 1941 à Port-Vendres - Adjudant le 1 octobre 1942 - Affecté à la 2e Compagnie du Bataillon d’Instruction le 13 janvier 1943 - Affecté à la compagnie 8-3/2 le 01 juillet 1943 - Adjudant-chef le 1 février 1944

Marié avec Maria STEINER.

 

39/45, résidant à Kouba (Algérie), il intègre, comme Adjudant, le 83e bataillon de génie de la 3e Division d'Infanterie Algérienne qui vient d'être crée suite à la libération de l'Afrique du Nord.

Il côtoiera dans ce régiment un futur champion de course à pied : Alain Mimoun.

Il débarque en décembre 1943 en Italie avec sa formation. Le 2 février 1944 sa division vient aider les alliés qui butent sur Monté Cassino. Au cour d’une reconnaissance de piste pour faciliter l’avance alliée il est tué d’une balle ennemie.

Il avait 2 enfants.

Inhumé dans le cimetière divisionnaire de Venafro (Italie)

Le 10 juillet 1948 le corps d’Alcide Fouché fut rapatrié à Chenay et la commune lui fit des obsèques. Maintenant il repose dans le cimetière communal

 

BLANCHARD André mort le 8 mars 1944

Né le 08 mai 1922 à Jassay commune de Chenay (79), fils de BLANCHARD Abel et de GIRAULT Pauline cultivateurs à Jassay.

Sa scolarité terminée il travaille à la ferme avec ses parents.

En mai 1943 il entre dans la résistance. Comme André Gibouin il doit partir pour le STO mais n'a nullement envie de se plier à cet ordre. Le 21 juin 1943 il fait son paquetage et part vers la frontière espagnole pour essayer, ensuite, d'aller en Afrique du Nord. Sa fuite se termine le 16 juillet 1943 dans le train Toulouse-Lourdes ; de l'argent espagnole trouvé sur lui, sa véritable identité et ses intentions découvertes « Andréas » est emprisonné à la prison de Biarritz ; ensuite, il séjournera au fort du Hâ à Bordeaux et rejoindra le camp de Royallieu à Compiègne avec l'étiquette « déporté politique ».

Il quittera le territoire français le 28 octobre 1943 avec le 4e convoi à destination de Buchenwald. Les 933 hommes, moins les morts et la vingtaine d'évadés pendant le trajet, arrivent à destination le 30 octobre.

A l'arrivée il reçoit le matricule 30910.

Comme tous les détenus il souffrira de malnutrition et de manque d'hygiène et décédera le 08 mars 1944 à Buchenwald.

 

SABOURIN Eugène Louis le 9 février 1945

Né le 19 novembre 1905 aux Hautes Bourdellières de Chenay chez ses grands parents Chollet, fils de SABOURIN Pierre et de CHOLLET Alexandrine cultivateurs.

Il ira, avec ses parents, s'installer à Soudan dans le pays natal de son père, il restera célibataire et sera Garde-Champêtre.

Passe devant le conseil de révision à La Mothe St Héray en 1924. Matricule 1177 du bureau de recrutement de Poitiers. Bon pour le service militaire.

Fait son service militaire au 31e Régiment d’Infanterie du 14 novembre 1925 au 20 avril 1927.

Fait 2 périodes de réserve du 7 au 27 septembre 1931 et du 2 au 16 mai 1937 au 32e régiment d’Infanterie.

 

39/45, mobilisé le 05 septembre 1939 au 413e Régiment de pionniers.

En septembre 1943 il entre dans la résistance dans le groupe triangle 17.

Dans la nuit du 13 au 14 août 1944 Edmond Proust, alias le colonel Chaumette, un natif de Chenay, chef de la résistance sud Deux-Sèvres diffuse un appel demandant à toutes ses troupes d'intervenir sur les voies de communication (routières et ferroviaires) pour empêcher les allemands de circuler. Eugène et 3 compagnons du triangle 17 ont entendu l'appel et dans la nuit du 14 au 15 ils passent à l'attaque.

Vers 23 heures, armés de scies, nos gaillards se dirigent sur la route nationale 11 au sud-ouest de Soudan vers St-Maixent pour abattre quelques arbres pour ralentir les convois allemands. Ils se suivent en vélo à distance respectable pour ne pas attirer l'attention mais au niveau de la Frapinière il y a un convoi allemand en stationnement. Le deuxième cycliste fait demi-tour et pédale énergiquement pour avertir ses 2 camarades qui le suivent, les allemands intrigués par cette manœuvre capturent nos trois résistants : Roger Galot , Robert Mérigeault et Eugène Sabourin. Le premier, Clément Fradet était passé sans problème.

Ils sont emmenés dans la nuit à la prison de la pierre Levée à Poitiers.

Le 20 août 1944 par convoi automobile Eugène est transféré au fort Hatry à Belfort. Le 29 août il est appelé et dirigé à pied vers un quai pas loin du fort, il fait partie des 720 détenus qui vont être entassés dans des wagons à bestiaux et dirigés vers l'Allemagne. Ce convoi n° 453 est à destination du camp de concentration de Neuengamme. Après 2 jours de voyage le train arrive à Hambourg le 1er septembre dans un paysage détruit par les bombardements. 30 kilomètres plus loin, terminus Neuengamme. A son arrivée Eugène Sabourin reçoit le n° 43524. et quelques jours plus tard il est envoyé au kommando de Wilhemshaven situé près de Brême sur la mer du nord pour travailler aux chantiers navals de la ville à la kriegsmarine (marine de guerre).

Début février 45 Eugène est admis à l'infirmerie pour une pneumonie et un état général faible. Le 09 février 1945 Pierre Beaubert de la Peyratte passe le voir à la chambre n°4, c'est trop tard Eugène vient de décéder.

 

Le SOLDAT INCONNU mort le 14 août 1944

le 14 août 1944 à Chey un groupe de résistants attaque un convoi allemand qui remontait sur Poitiers. Le combat fait rage dans le bourg et dure plusieurs heures. Les allemands finissent par forcer le passage mais auparavant un motocycliste est parti sur Poitiers. Les résistants pensent que ce motard est parti chercher des renforts. Le mot d’ordre est d’intercepter le fuyard à tout prix. Un groupe de résistants le mitraille au niveau du grand Chaumier entre Chenay et la route de Jassay. Son corps fut enterré rapidement dans un champ, armes et moto furent récupérées.

Le 18 septembre 1944 Elie Bouffard de Jassay, propriétaire du champ, vient signaler à la mairie la présence de cet allemand au grand Chaumier. Son enterrement avait été bâclé, ses bottes paraissaient. On transporta son corps dans le cimetière communal.

 

Le 23 février 1961 il fut transféré au cimetière militaire allemand de Pornichet( 44). Personne ne connaît son nom.